Il y a deux éléments fondamentaux qui sont au centre de ma pratique quotidienne.
La qualité du produit, et les hommes qui se trouvent « derrière » les étiquettes. Selon moi, consommer un produit, va bien au delà de l’acte d’achat.
Consommer est un acte citoyen, avec des conséquences économiques, sociales, sanitaires, et environnementales.
Dans mes formations professionnelles, et mes ateliers, j’interpelle toujours mes participant(e)s, sur le fait qu’en tant que consommateur, nous avons un « pouvoir ». Le pouvoir de choisir, et que nous avons toujours le choix !
J’aime prendre l’image des fraises et des tomates, que l’on trouve toute l’année sur les étals, ces « belles » grosses fraises enflées à l’azote…et les tomates, produites hors sol, sur de la laine de roche, sous perfusion où elles ne verront jamais la lumière du jour !
Nos habitudes et comportements alimentaires évolueront, le jour où NOUS, consommateurs, nous « dirons stop » à toutes ces aberrations.
Aujourd’hui, le produit noble n’existe plus, on veut l’exceptionnel au quotidien. Nous avons besoin de profusion tout au long de l’année. Nous sommes dans une société de « suralimentation » et pourtantt nous n’avons jamais été aussi mal nutris !
Alors pourquoi pas, se poser ces quelques questions avant d’acheter un produit ?
- Quel est le pays d’origine du produit ?
- Quel est son mode de production ?
- Quelle est la nature de son emballage ?
- Quelles sont les conditions de travail des producteurs, et la rémunération est t’elle juste ?
Il est plus compliqué de répondre à cette dernière question, c’est pour cela qu’il est toujours préférable de consommer des produits bio locaux, frais, bruts et de saison dès que cela est possible. Privilégiez les circuits courts, avec l’esprit de la bio, de l’agriculture paysanne : pérennité, équité, éthique, et santé !